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L’histoire des plaques d’immatriculation : une fierté française !

histoire des plaques d’immatriculation

Table des matières

Que l’on achète un véhicule neuf ou d’occasion, il va falloir obtenir une plaque d’immatriculation aux normes. Mais d’où viennent réellement ces plaques ? Quand sont-elles apparues ? Comment les lois ont-elles évolué jusqu’à aujourd’hui ? Remontons dans le temps , répondons ensemble à toutes vos interrogations et découvrons l’histoire des plaques d’immatriculation!

Origines et histoire des plaques d’immatriculation

Cocorico, la plaque minéralogique serait née en France et plus précisément à Lyon, tout près de notre usine de St Laurent de mure ! 

L’ancêtre des plaques d’immatriculation est très certainement la plaque de métal clouée sur les calèches indiquant l’identité et l’adresse de leur propriétaire, vers la fin du 18e. Mais faisons un petit bon dans le temps et découvrons l’histoire des plaques que nous connaissons aujourd’hui. 

Vous n’êtes pas sans savoir que se trouve au centre de Lyon un magnifique parc doté d’un lac datant de la fin du 19ᵉ siècle : le parc de la Tête d’Or.

Badauds, amoureux et familles aimaient ( et aiment ) s’y promener et y baguenauder. Malheureusement, le calme du parc des débuts fût rapidement remplacé par des bruits de moteurs vrombissants et des nuages de fumée : c’est l’apparition des automobiles pour particuliers ! Les conducteurs se comportant parfois de façon dangereuse et déraisonnable, les accidents sont devenus fréquents et nombreux. Les autorités et le maire de l’époque, M. Gailleton décidèrent alors de prendre des mesures drastiques, mais très modernes et révolutionnaires pour l’époque : seulement les véhicules dotés d’une plaque d’immatriculation ( distribuée à l’entrée puis rendue à la sortie) pourrons parcourir les chemins du parc et circuler librement.  

Il devient donc plus facile d’identifier les fauteurs de troubles et responsables d’accidents !

Cette mesure est un réel succès à l’échelle de la ville, et par la suite, elle devient un modèle pour de nombreuses autres. Même la préfecture de Paris décide de rendre obligatoire ces plaques d’immatriculation dès 1893.

Voici d’ailleurs ce fameux décret historique :  “tout véhicule à moteur doit apposer une plaque métallique sur laquelle est inscrite de manière lisible le nom et l’adresse du propriétaire ainsi qu’un numéro d’autorisation. Cette plaque devra être fixée sur le côté gauche du véhicule et ne devra pas être cachée”. 

Il est très important de se rappeler qu’avec l’apparition des véhicules à moteur dans les villes et les villages, les risques d’accidents mortels ont augmenté de manière exponentielle. Cela peut paraître étonnant lorsqu’on sait qu’en 1898 la limitation de vitesse était de 30 km à l’heure à la campagne et seulement 20 km/h en agglomération !

Et oui, malgré cela, il était devenu obligatoire de trouver un moyen efficace pour réguler et pister les conducteurs (les délits de fuite étaient monnaie courante).

Les vélos quant à eux n’ont par exemple dû afficher une plaque indiquant l’année sur leur cadre qu’entre 1899 et 1942.  

histoire des plaques d’immatriculation

Les premiers systèmes de plaque et leurs évolutions 

Au départ, c’est-à-dire fin 19ᵉ, le système mis en place était des plus basique : seulement le nom, adresse du propriétaire et son numéro d’autorisation figuraient sur la plaque d’immatriculation.

Puis ce système a évolué au fil du temps jusqu’à prendre la forme que l’on connaît aujourd’hui : le système de plaque d’immatriculation SIV.

Petit retour dans le passé et l’histoire des plaques d’immatriculation avec un florilège des différentes évolutions de notre système de plaque d’immatriculation français :  

1901

Les plaques minéralogiques sont dorénavant délivrées par le service des Mines ( d’où son nom ) et ce dans toute la France. On y retrouve le numéro se situant sur la carte grise, numéro d’immatriculation) ainsi qu’un numéro d’arrondissement. Sont uniquement concernés les véhicules pouvant rouler à plus de 30 km/h.

Le système précédent était malheureusement tout sauf suffisant, de nombreuses personnes se retrouvaient avec des plaques identiques : le manque de centralisation rendait les doublons fréquents. Cependant, ne nous voilons pas la face : malgré un plus grand nombre de véhicules immatriculés, cela reste bien insuffisant pour parler d’un franc succès. L’état des routes de l’époque rend les plaques rapidement illisibles et figurez-vous qu’apparaissent déjà les premiers falsificateurs de plaques d’immatriculation ! Le délit ne date pas d’hier…  

De 1928 à 1994

  • 1928 : Voici l’apparition du système départemental ( 1 à 4 chiffres) et des codes géographiques à deux lettres. 

Détails étonnants, jusqu’en 1950 les lettres I et O ne seront jamais utilisées pour des plaques d’immatriculation et le W sera seulement réservé aux garages.

  • 1950 : mise en place du système FNI et du fichier national des immatriculations.

Ces plaques d’immatriculation sont composées d’un numéro de 3 à 4 chiffres / 1 ou 2 lettres et se terminent par le numéro de département de l’époque. On trouve encore certains véhicules équipés d’une plaque FNI sur les routes de France, mais plus pour très longtemps : tout changement ou modification de la carte grise entraîne un changement vers le format actuel ( SIV). Leurs plaques sont d’ailleurs bien souvent de couleurs blanches et jaunes (dès 1963).  

Vous pouvez d’ailleurs en apprendre plus sur les couleurs des plaques dans notre dernier article !  

 

Un des buts lors de la mise en place de ce système FNI fût la réimmatriculation totale du parc français et ce avant juillet 1955. Pour cela, tous les nouveaux véhicules étaient équipés de plaques d’immatriculation FNI ainsi que tous ceux dont la carte grise devait être modifiée : vente, déménagement… 

De 1994 à nos jours

Autre date qui marque un tournant important dans l’évolution des systèmes de plaques : 1994. C’est la date de mise en place du traitement automatisé des informations du FNI et du fichier national des automobiles. Ce dernier regroupe toutes les informations nécessaires au suivi d’un véhicule : propriétaire de la carte grise et information type vol ou destruction.

 

Enfin, nous arrivons au système SIV actuel mis en place le 15 avril 2009. Nous aborderons le sujet plus en profondeur dans notre prochain article. Cependant, il est déjà bon de savoir que cette modification des plaques n’a pas été appréciée par de nombreux Français lors de la présentation du projet : le numéro départemental, grande fierté pour certains, devait disparaître ! Uniquement – 2 lettres, 3 chiffres, 2 lettres – seront nécessaires. Pour remédier à la situation et contenter les aficionados des plaques et Français fiers de leur région, l’État a décidé de faire apparaître sur la droite de la plaque le logo d’une région, accompagné d’un code numérique départemental.

Qu’en verrons-nous la ré-immatriculation totale du parc véhicule français au format SIV ? Quelles seront les futures réglementations imposées par l’état ? Difficile de le savoir ! 

Dans tous les cas, n’hésitez pas à commander vos nouvelles plaques en 2 minutes grâce à notre créateur de plaques  !